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Dispensaire gratuite à l’Helambu

Témoignage

TREK MOHARE HILL- Avril 2017 – 8 jours.

Je connais l'agence depuis 12 ans. J'apprécie son sérieux, sa compétence, sa serviabilité ainsi que son éthique solidaire. Dernier trek réalisé: Mohare Hill, au nord ouest de Pokhara, au

Ascension des sommets au Népal
Tous les Treks classiques

Dispensaire gratuite à l’Helambu

De Gyalthum-Talamarang dans l’Helambu
Association Rhone Helambu et Nepal Ecology Treks

Avertissement: Certaines photos peuvent heurter votre sensiblitée, et pourtant nous ne vous montrons qu’ une petite partie de notre réalité quotidienne.

NOTRE DISPENSAIRE EST ENTIEREMENT GRATUIT et nous ne bénéficions d’aucune aide institutionnelle d’ou que ce soit. Le dispensaire a été construit début 1990 et fonctionne depuis, tous les jours, même le dimanche et jours fériés !
Mais nous avions déjà commencé à soigner fin 1990 sous un appentis en tôle ondulée. Nous sommes un des rares dispensaire qui existe encore dans la montagne, les autres ayant été détruits suite aux problèmes politiques actuels (peut être avez vous vu l’émission télévisée “Envoyé Spécial au Népal ” ou “Paris Match” du 13 janvier 2005 ou l’on montre une partie de nos actions)
De nouveaux Health Post ont été construits en certains endroits, mais ils son payants et manquent souvent de médicaments

 NOTRE DISPENSAIRE
Pour venir depuis Kathmandu.
Situé en pleine montagne de l’Hélambu, prés des villages de Gyalthum-Sera, à 30 minutes de Talamarang. Il est composé de 7 salles et couvert en tôle ondulée, comme la majorité des constructions au Népal dans la montagne. Battît en pierre de taille, il a fallu pas loin d’un millier de porteurs pour amener sur leur dos tous les matériaux pour sa construction. L’accès n’est possible que par sentier. Les pierres posées sur la toiture sont destinées à la consolider durant les vents violents de Juin.Le dispensaire a été construit avec les matériaux du pays et adapté aux besoins du pays. Simplicité et efficacité. Pas de superflu à l’occidentale, mais le fonctionnel “népalais”, adapté à la région. Nous sommes installés dans une région sans route, sans électricité (elle arriverait dans les mois à venir..). Nous avons du capter l’eau potable à 1km de la. Un téléphone vient d’être installé à 1/2 heure du dispensaire. Jusqu’au début 99, il nous fallait 5 à 6 heures de marche aller-retour pour téléphoner..

Ces conditions d’isolement font que nous sommes beaucoup plus qu’un dispensaire ou l’on vient pour les “bobos”, mais le travail ressemble pratiquement à celui des urgences d’un hôpital. Nous avons environ 27 villages qui nous entourent dans un rayon de 6 heures de marche. Pour les cas graves , il faut 5 heure (à pied et bus) pour arriver à l’hôpital le plus proche (Banepa) ou pour trouver un médecin. Mais derrière chez nous, Il y a des villages encore plus isolés, à plus de 4 ou 5 jours de marche avant de trouver notre dispensaire ou d’aller à kathmandu…

Cet isolement contribue au fait que Les médecins népalais ne veulent pas venir vivre et travailler en montagne. Ils préferent rester dans les villes à Kathmandu et Pokhara , ou est concentrée “la civilisation” et la richesse du pays, et ou ils gagnent trés bien leur vie…En montagne la pauvreté fait que les villageois ne pourraient pas payer un médecin .

Nos infirmiers et infirmières sont plus que de simples soignants. Ils doivent faire des diagnostics comme un médecin. (ils ont un diplome particulièr) Nous arrivons à soigner environ 80% des cas qui se présentent. Le reste , qui dépasse nos compétences est envoyé à kathmandu quand ils sont transportables..et quant ils ont les moyens de payer les consultations et les soins dans les hôpitaux de Kathmandu. Les hôpitaux sont payants et très cher par rapport au niveau de vie. Il nous arrivé très souvent d’envoyer des malades graves à kathmandu et vu la pauvreté générale, d’être obligés de leur donner l’argent pour se faire soigner… Sans cela ils mourront !. Hélas nos moyens sont limités…

Au tout début en 1990, Nous avons soigné pendant plus d’un an sous un appentis en tôles et bambous, en plein air, avant de finir la construction en dur d’un dispensaire.
” l ‘ hôspital ” comme l’appellent les népalais

 

 

Le dispensaire est ouvert tous les jours, fêtes et dimanches, ce qui n’est pas courant au Népal. Très tôt le matin, bien avant l’ouverture, les patients arrivent nombreux. Environ 50 à 80 personnes par jour en moyenne. Nous avons reçu jusqu’à 180 personnes par jour pour une épidémie d’Influenza . les gens venaient par familles entières..

 

 

 

La salle de soins principale ou les patients sont reçus , interrogés, auscultés, avant d’être soignés dans les autres salles suivant le diagnostic.

5 infirmiers et infirmières népalais des villages alentours y travaillent à plein temps. Jeunes, Ils ont été formés en majorité sur place. Chacun à tour de rôle va suivre un complément de formation dans les hôpitaux népalais et sont tous titulaires de licence de soignant.

 

(au 1er plan) RAMHARI, infirmier examinant un bébé. Enfant du village, il a étudié depuis le secondaire avec notre aide. Il est maintenant responsable du dispensaire. Marié , il a un petit garçon. Il est actuellement en stage à l’hôpital de Banepa pour finir un diplôme.

Au second plan, Maheshore, infirmier diplôme.

 

 

Le docteur Raymond Miallier, pédiatre de Clermont Ferrand qui en est à son dixieme long séjour au dispensaire. Bénévole, Il y vient avec sa femme, Monique infirmière, surtout pour faire de la formation qui est notre besoin prioritaire.

 

 

 

    
Sita aide soignante, et Vidia qui a suivi une formation d’infirmière. Toutes deux très dévouées et à l’écoute des patients

 

Tasnime. De nationalité canadienne elle est venue du Quebec pendant 2 mois avec son amie Eugénie. Toutes deux étudiantes en 5eme année de médecine sont venues pour aider. Elles ont beaucoup aidé et beaucoup appris en même temps.

 

 

 

Un de nos problème, du aux distances et au fatalisme népalais, est que les patients viennent souvent plusieurs jours après le début de la

maladie ou de la blessure. Ci joint une Tibétaine . Brûlée dans son lit, elle est venue à pied .. Son village est à 2 jours de marche du dispensaire.

 

 

 

 

Un bébé brûlé, il est tombé la tête en avant dans le feu. Suivant les saisons nous avons souvent des cas de brûlures importantes. Le feu est toujours installé par terre à l’intérieur ou à l’extérieur des maisons et souvent les enfant y tombent ou tirent sur les casseroles emplies de liquides bouillants…

 

 

Très souvent dans les cas importants, les malades sont amené dans des brancards portés par plusieurs habitants du village pendant des

heures, ou dans des paniers. Ci joint un Sherpa qui ramène sa mère dans un panier sur le dos après les soins. 6 heures pour retourner chez eux…

 

 

Les problèmes de castes sont toujours très présents au Népal, mais sont pratiquement effacés dans notre dispensaire. Ci joint Laxmi , aide soignante, (elle est de haute caste) qui soigne un jeune “kami” un “intouchable” , fils de forgeron. Les forgerons sont souvent aussi “chamanes” un peu sorciers et pratiquent une médecine locale à base d’incantations magiques et prières. Il n’y a pratiquement aucune médecine traditionnelle au Népal dans les montagnes, sauf chez les Tibétains et Sherpas qui vivent en altitude au dessus de 3000m. Nous avons de très bonnes relations avec les Chamanes qui font totalement partie de la culture népalaise.

 

Le père du petit garçon brûlé (photo du bas) est lui aussi un Chamane. Avant d’amener son fils, il l’a gardé deux jours à la maison ….

 

 

 

 

l’association Rhône Jamuna Helambu, est à la base de ces actions humanitaires et a aidé l’agence Népal Ecology Treks pour le fonctionnement. Maintenant l’agence a pris tout le fonctionnement financier en charge grâce aux treks et séjours qu’ils organisent au Népal ou tous les bénéfices aprés salaires sont utilisés dans ces acions. l

plusieurs dentistes français bénévoles, viennent pratiquer. Ci joint, le Dr Gilbert Maton, le précurseur, qui a fait plusieurs séjours. A son premier séjour il avait arraché 245 dents en 20 jours! Il faut dire qu’il n’y avait jamais eu “l’ombre” d’un dentiste dans nos montagnes. Depuis sa première venue il y a beaucoup de demandes.Maintenant, c’est le Dr Philippe Ouvrard qui vient toutes les années depuis 10 ans, 2 mois par an.

 

 

 

La salle de soins dentaires est tres simple mais fonctionnelle. Un fauteuil de dentiste portable, simple mais efficace, apporté de France par une jeune dentiste Nadine Cornillot qui elle aussi vient aider bénévolement.

Camp médical

 

 

Toutes les années nous organisons à notre dispensaire,
des camps de 3 jours, ou des médecins Népalais spécialistes dans plusieurs
disciplines viennent gratuitement pour soigner les populations des villages alentours

(cliquer sur la photo pour aller sur la page)

Depuis la fin 99, nous avons en faculté de médecine une étudiante dont nous parrainons les études depuis plusieurs années. Les études de médecine sont extrêmement chères dans ce pays sous développé.
La jeune fille a brillamment réussi tous se examens et obtenu son diplôme de médecin. c’est la première fille de tout ce grand département du Sindupalchok a devenir médecin. Après son diplôme de généraliste, elle a travaillé un an au dispensaire et depuis elle travaille dans un hôpital pour les enfants à Kathmandu. Une réussite qui pousse les jeunes filles de la région

PATHOLOGIES. Pas de pathologies particulières au Népal . Autant de femmes et d’enfants que d’hommes. Beaucoup de fièvres, dysenteries, des maladies provoquées par le manque d’hygiène, blessures, chocs , contusions provoquées par les chutes en transportant des fardeaux, brûlures , etc. Pour des infos purement médicales nous contacter. ecotrek@mos.com.np

MEDICAMENTS. La majeure partie des médicaments sont achetés, (budget assez important)

FINANCEMENT. Nous nous auto-finançons presque totalement par le travail réalisé par l’agence de trek (voir fin de page), NEPAL ECOLOGY TREKS, agence Népalaise à but humanitaire. Nous ne recevons aucune subvention institutionnelle d’aucun pays. Nous avons été aidé pour des opérations ponctuelles par: le Lions Club des Baux de Provence. Club Soroptimist d’Arles et club national , Sarl Alexis Robert et la famille Fresnault, Elf, et La clinique Clémentville de Montpellier ainsi que Lions Club de Kathmandu pour les camps médicaux. Nous les remercions vivement.

Nous avons organisé et participé en 2009 pour 5 opération à Coeur ouvert sur des enfants qui étaient dans un état très grave. 4 ont été réalisées au Népal à l’hôpital du coeur et une a été faite dans les services du professeur Lusson à Clermont Ferrand, grâce au Docteur Miallier et à l’association qu’il préside, ” l’Auvergne pour un enfant”. Le Docteur Raymond Miallier vient bénévolement au Népal depuis de nombreuses années pour faire de la formation et aider dans notre dispensaire

c’était il y a plus de 22 ans…
Au bord d’un chemin de montagne dans l’Hélambou
Au bord d’un sentier, cet enfant de 4 ans est mort dans nos bras suite à ses brûlures. C’est un peu à cause de lui que tout a commencé au Népal….

Nous avions pu sauver les 2 autres frères…
On ne peut pas être simplement des témoins
et rester sans rien faire !

MARCHEZ UTILE !
Si vous désirez venir au Népal, pour faire un trek ou en séjour, ou faire le tour du Népal ou un voyage au Tibet, les pages suivantes vous intéressent . Elles correspondent à l’ agence de trek qui nous permet d’auto-financer nos actions. Vous trouverez toutes les informations et prix sur ces pages. Partir avec nous, Contribue à sauver des vies et à scolariser des enfants déshérités.

 

Autres actions

Photo de gauche le Lodge des 2 Rivières
Photo de droite l’école gratuite prés du dispensaire
Cliquer sur les photos

                           

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NEPAL ECOLOGY TREKS.
Agence à but humanitaire qui finance entièrement dispensaire et écoles
Postal address: GPO Box 12441 Kathmandu.
Tel ( 977 1 ) 430665 . Fax. ( 977 1) 4439783.
Licence No 2957/051/52–E-mail: ecologytreks@gmail.com
Office Address: Lazimpat. Dhobichaur. Kathmandu. NEPAL.